Tout comme Oracle possède son langage PL/SQL et MS SQL Server son Transact-SQL, MySQL possède aussi un langage de programmation, et donc MariaDB également. La syntaxe reste propre au SGBD.
Une procédure stockée, aussi appelée stored procedure en anglais, est un concept utilisé en administration de base de données afin d’exécuter un ensemble d’instructions SQL. Une telle procédure est stockée au sein du Système de Gestion de Base de Donneés (SGBD) et peut être appelée à tout moment par son nom afin d’exécuter celle-ci.
Les procédures stockées permettent aussi l'utilisation de bibliothèques et de fonctions sur le serveur. Les langages de programmation modernes ont déjà intégré ce type de concept, et l'utilisation de ces langages de programmation externes reste valable et utile en dehors de la base de données.
Pourquoi utiliser les PS(procédures stockées)/triggers, quelques exemples en vrac :
Les procédures stockées et les fonctions sont créées avec les commandes CREATE PROCEDURE et CREATE FUNCTION. Une procédure est appelée avec la commande CALL, et ne peut retourner de valeur que via les variables de retour. Les fonctions peuvent retourner une valeur scalaire, et être appelées depuis une commande, tout comme toute autre fonction. Les procédures stockées peuvent appeler une autre routine stockée. Une routine est une procédure stockée ou une fonction.
DELIMITER // CREATE PROCEDURE nomproc ([IN|OUT|INOUT] typeparam param,...) BEGIN //corps procédure// END // DELIMITER ;
Pour appeler la procédure, il est possible d’exécuter la requête SQL suivante:
CALL nomproc(valeurparam);
delimiter | CREATE PROCEDURE simpleproc (OUT param1 INT) BEGIN SELECT COUNT(*) INTO param1 FROM t; END |
delimiter | CREATE FUNCTION bonjour (s CHAR(20)) RETURNS CHAR(50) RETURN CONCAT('Bonjour, ',s,'!'); |
ALTER PROCEDURE | FUNCTION sp_name [characteristic …]
DROP PROCEDURE | FUNCTION [IF EXISTS] sp_name
Le corps de la procédure, entre le BEGIN et le END est un bloc d'instructions qui peut avoir besoin de structuration, on peut notamment utiliser des variables locales, des structures conditionnelles et des boucles.
Pour créer un gestionnaire d'erreur dans une procédure :
DECLARE { EXIT | CONTINUE } HANDLER FOR { numero_erreur | { SQLSTATE identifiant_erreur } | condition } instruction ou bloc d'instructions
Un gestionnaire d'erreur définit une instruction (une seule !), ou un bloc d'instructions (BEGIN … END;), qui va être exécuté en cas d'erreur correspondant au gestionnaire.
Tous les gestionnaires d'erreur doivent être déclarés au même endroit : après la déclaration des variables locales, mais avant les instructions de la procédure.
Les codes erreurs se trouvent sur la documentation officielle.
le résultat d'un SELECT dans un bloc d'instructions, en utilisant la commande SELECT colonne(s) INTO variable(s), assigne les valeurs sélectionnées à des variables. Cependant, SELECT … INTO ne peut être utilisé que pour des requêtes qui ne ramènent qu'une seule ligne de résultats.
Les curseurs permettent de parcourir un jeu de résultats d'une requête SELECT, quel que soit le nombre de lignes récupérées, et d'en exploiter les valeurs.
Quatre étapes sont nécessaires pour utiliser un curseur.
DECLARE nom_curseur CURSOR FOR requete_select;
DECLARE CONTINUE HANDLER FOR NOT FOUND SET ok = 1;
OPEN nom_curseur;
tarif_loop: LOOP -- boucle pour le parcours du jeu d'enregistrement FETCH curseur INTO var1, ...; -- lecture d'une ligne du jeu d'enregistrement IF ok = 1 THEN -- test fin du jeu d'enregistrement LEAVE tarif_loop; END IF; -- traitement de la ligne lue END LOOP;
CLOSE nom_curseur;