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SI5 - Windows 2003 : configuration des connexions réseau

Cours - mardi 13 mars 2012

Objectifs

Prérequis

CONFIGURATION DES CONNEXIONS RÉSEAU

Paramétrage des connexions réseau

Si vous avez plusieurs cartes réseau, vous devrez effectuer les paramétrages pour chaque carte.

Les composants réseau installés sont de plusieurs types :

C'est ici que vous pourrez optimiser votre serveur en fonction de son rôle sur le réseau :

Adresses physiques et adresses logiques

Tous les postes connectés à un réseau reçoivent les messages qui y circulent, mais seul le destinataire les lira. En effet, chaque trame contient une adresse de destination identifiant de manière unique le poste concerné.

Il s'agit de l'adresse physique ou adresse MAC (Media Access Control), attribuée de manière unique à chaque carte réseau lors de sa fabrication, gravée dans ses circuits ou écrite sur la PROM (ROM Programmable).

Cette adresse est codée sur six octets, par exemple 08-00-14-57-69-69 où une partie de l'adresse (attribuée par l'IEEE) concernant le constructeur du matériel réseau et l'autre partie identifiant la carte elle-même.

Les postes étant généralement regroupés en réseau, il est impossible avec l'adresse physique d'identifier le réseau auquel appartient un poste. Pour ce faire, on va mettre en place un mécanisme d'adressage logique qui va permettre d'identifier le réseau et de faire correspondre à chaque adresse physique une adresse logique.

L'adresse IP (Internet Protocol) ou IPX d'un nœud est une adresse logique, c'est-à-dire qu'elle est attribuée par le logiciel à une carte réseau et ce indépendamment de la topologie du réseau et du support utilisé, contrairement à l'adresse MAC.

Les hôtes d'un réseau TCP/IP sont identifiés par leur adresse IP. En attribuant une adresse IP à une machine (hôte), on établit une correspondance avec son adresse MAC.

L'adressage statique consiste à attribuer manuellement l'adresse IP à un hôte. On parle d'adressage dynamique lorsqu'un serveur DHCP fournit cette adresse.

Adressage IP

Format des adresses IP : les adresses IP sont des nombres de 32 bits découpés en 4 octets. Chaque octet est représenté par un nombre de 0 à 255. Exemple : 128.127.126.1

Classes d'adresses : la communauté Internet a défini trois classes d'adresses appropriées à des réseaux de différentes tailles. Il y a, a priori, peu de réseaux de grande taille (classe A), il y a plus de réseaux de taille moyenne (classe B) et beaucoup de réseaux de petite taille (classe C). La taille du réseau est exprimée en nombre d'hôtes potentiellement connectés.

Le premier octet d'une adresse IP permet de déterminer sa classe.

Les adresses disponibles (de 0.0.0.0 à 255.255.255.255) ont donc été découpées en plages réservées à plusieurs catégories de réseaux.

Structure des adresses IP : elles se composent de deux champs de longueur variable suivant la classe d'adresse.

Avec l'adresse TCP/IP écrite sous la forme x.y.z.t., voici un récapitulatif des valeurs possibles pour chaque classe :

Classe de réseau Début en binaire Valeurs Identificateur de réseau Identificateur d'hôte nombre de machines
A 0… 1 à 126 X y.z.t 16 777 214
B 10… 128 à 191 x.y z.t 65 534
C 110… 192 à 223 x.y.z T 254

NB : l'adresse 127.0.0.1 est appelée adresse de “rebouclage” (en anglais loopback), car elle désigne la machine locale (en anglais localhost).

La concaténation de ces deux champs constitue une adresse IP unique sur le réseau.

Exemple : 10.1.0.1 est une adresse de classe A.

Masque de réseau (netmask) : il permet d'identifier précisément les bits qui concernent l'identificateur de réseau d'une adresse (il « masque » la partie hôte de l'adresse).

Un bit à 1 dans le masque précise que le bit correspondant dans l'adresse IP fait partie de l'identificateur de réseau ; à l'inverse, un bit à 0 spécifie un bit utilisé pour l'identificateur d'hôte. Ainsi, on a un masque dit par défaut qui correspond au masque de la classe.

Exemple : dans un réseau de classe A sans sous-réseau, le premier octet correspond à l'adresse du réseau donc le netmask commence par 11111111 suivi de zéros soit 255.0.0.0.

Classe Netmask
A 255.0.0.0
B 255.255.0.0
C 255.255.255.0

Exemple : l'adresse IP 10.1.0.1 est une adresse de classe A. L'adresse de réseau est 10.0.0.0. et le masque 255.0.0.0.

Le masque par défaut est calculé automatiquement par Windows Server 2003 et renseigné par rapport à la classe d'adresse détectée.

Sous-réseaux (subnet) : il est possible à l'aide d'un masque approprié de segmenter le réseau physique en sous-réseaux reliés par des routeurs (ou passerelles). Ceci permet de réduire le trafic réseau en le limitant à chaque sous-réseau, s'il n'y a pas lieu de le transférer à un autre sous-réseau.

Imaginons que vous vouliez créer des sous-réseaux à partir de l'adresse 10.1.0.1 que nous avons choisie. La manière la plus simple est d'utiliser un octet (le 2ème) pour numéroter vos sous-réseaux, il vous reste alors 2 octets pour vos hôtes (soit 2^16 - 2 = 65 536 hôtes) ce qui devrait vous suffire !

Le masque approprié comportera donc des 1 dans le 2ème octet, ce qui donne 255.255.0.0 pour le masque.

Le serveur 10.1.0.1 appartient donc alors au sous-réseau d'adresse : 10.1.0.0 à condition de lui changer son masque de sous-réseau en 255.255.0.0.

Vous pouvez ainsi utiliser les sous-réseaux numérotés de 1 à 254.

Un plan d'adressage plus sophistiqué basé sur des adresses IP de classe C fournies par l'Internic est aussi envisageable

Adressage statique

CONFIGURATION DE TCP/IP

La configuration IP minimale consiste à définir :

Pouvez-vous dire à quelle classe appartient cette adresse ?

Nous avons rempli ces valeurs lors de la phase d'installation, il vous est possible de les modifier.

La zone Passerelle par défaut doit contenir l'adresse de l'interface du routeur à laquelle vous êtes relié physiquement, si un routeur est présent sur votre réseau.

La zone Serveur DNS préféré doit contenir l'adresse de votre serveur DNS, dans notre cas c'est celle de notre premier contrôleur de domaine.

TEST DE LA CONFIGURATION TCP/IP

Pour tester la bonne installation du protocole TCP/IP, on utilise la commande ping adresse-IP. Exemple : C:\> ping 10.1.0.1

Ping envoie un message à l'adresse de l'hôte spécifié et demande une réponse. Dans l'exemple, je vérifie que mon serveur se « voit » lui-même.

Si le test a marché, la réponse est : Réponse de …. (ou Reply from).

Si le test n'a pas marché, la réponse est : Délai d'attente… (ou Request Timed Out).

Si un serveur DNS a été installé, il est possible de tester : ping nom-hôte.

Exemple : Votre adresse est 10.2.0.25 (masque : 255.255.0.0, passerelle 10.2.x.x), faites ping 10.1.0.1 pour vérifier que vous accédez au sous-réseau n° 1.

DÉSACTIVER NETBIOS AVEC TCP/IP

Les versions Microsoft de TCP/IP s'appuient toujours sur l'interface NetBIOS (on parle de NetBIOS sur TCP/IP ou de NETBT), en particulier sur le service de noms NetBIOS. Windows Server 2003 permet de s'affranchir de NetBIOS en le désactivant avec TCP/IP. Ceci peut être intéressant si l'on utilise la mise à jour dynamique des noms des clients DNS par le serveur DHCP.

Attention : Il n'est pas recommandé de désactiver Netbios avec TCP/IP si votre réseau comporte des ordinateurs exécutant des systèmes d'exploitation Windows antérieurs à Windows 2000.

Sous Windows Server 2003, si vous désactivez Netbios avec TCP/IP vous ne pourrez plus utiliser les Favoris réseau et vous risquez de ne plus pouvoir vous connecter aux ordinateurs utilisant d'anciennes versions de Windows.

(illustration)